Daniel Humair & Nicolas Folmer réunion pour Parfum de Jazz vu le samedi 19 août 2017







Pour clore cette première semaine en Baronnies avant de se retrouver en Tricastin pour de prometteurs concerts, le festival Parfum de Jazz a invité une véritable star internationale : le quartet du batteur suisse, également peintre de renom, Daniel Humair. Il nous est présenté comme ayant joué avec tous les grands du jazz à l'exception de Miles Davis et de Sonny Rollins !
Il est accompagné de Nicolas Folmer à la trompette, de Stéphane Kerecki à la contrebasse et d'Hervé Sellin au piano.

Le premier set commence avec un morceau popularisé par Ella Fitzgerald, écrit par Cole Porter en 1929, What is this thing called love?. Différentes compositions de Daniel Humair, tel sa musique de film, Gnavenstein, et de Nicolas Folmer seront jouées ce soir, issues des deux albums que ces artistes ont enregistrés ensemble, dont le dernier paru en 2012 s'intitule "Sphère".

Le trompettiste nous présente une de ses pièces, I comme Icare qui lui a été inspirée par les scènes scientifiques sur l'obéissance, tirées des expériences de Milgram, contenues dans le film éponyme d'Henri Verneuil, sorti en 1979.

La première partie se termine par une improvisation appelée Brunette en l'honneur du président du festival. On y entend Nicolas Folmer très davisien, tout en subtiles retenues.

Le deuxième set nous permet de savourer les talents de soliste du contrebassiste, très mélodieux, puis d'entendre un blues énergique à souhait, composé en 1959 par John Coltrane en hommage au contrebassiste Paul Chambers , Mister P.C. . Suivront une ballade paisible, puis une composition du trompettiste, Bulle d'amour, où il s'exprimera avec beaucoup d'émotions.

On terminera avec un blues rapide de Parker où deux thèmes différents seront exposés, puis par le standard écrit par Henry Mancini, The days of wine and roses. Daniel Humair est un percussionniste d'une précision d'orfèvre à l'aise sur tous les tempos, sachant développer toutes les couleurs de la batterie. On le voit le buste penché vers les toms, faisant corps avec l'instrument. Il a l'art d'exécuter des solos qui racontent véritablement une histoire.

Nous avons eu le plaisir d'assister à une soirée de grande qualité !

Philippe Chassang

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